La bibliothèque

On découvre la bibliothèque de Beauxbâtons pour la première fois dans le chapitre « Un long dimanche à Beauxbât« . Pour accéder à la bibliothèque, il faut emprunter l’escalier en fer forgé se trouvant au fond du grand vestibule de Beauxbâtons. L’entrée de la bibliothèque se trouve donc au 2e étage, juste en dessous des bureaux des professeurs et des logements des invités. En réalité, la bibliothèque est physiquement située dans l’aile byzantine et seule son entrée se trouve dans le bâtiment principal pour raison de commodité d’accès.

Description :
La bibliothèque s’ouvre par une grande porte à double battant. La partie inférieure de la porte est en bois sculpté d’entrelacs de fleurs. Puis le bois se mue en nervures de fer forgé qui s’écartent comme des branches. Du verre poli sépare les nervures pour laisser passer la lumière. Les poignées de la porte, en métal doré, figurent des feuilles.
Derrière les portes, un vaste couloir mène à un espace de travail illuminé par un puits de lumière zénithale. De chaque coté du couloir partent des rayonnages bien remplis.
Au fond de la bibliothèque se trouve le bureau du bibliothécaire.

Fondation et donateurs :
La bibliothèque fut fondée en même temps que l’Académie par Agnès de France et enrichie au cours des siècles par des dons réguliers des Branas, les descendants constantinopolitains d’Agnès. Ce qui explique pourquoi beaucoup d’ouvrages de magie orientale et grecque se trouvent à Beauxbâtons, même si ces collections sont ridicules à côté de celles de l’Ecole Les Enfants de Djibril.
Son legs le plus célèbre date de 1864 ; il est dû à la générosité de la famille Labeille, aujourd’hui disparue. Nicolas Flamel, lui-même, versa également nombre de ses ouvrages dans le fonds de Beauxbâtons.

Le cabinet secret de Nicolas Flamel :
Non loin du bureau du bibliothécaire se trouve une pièce secrète, qui fut longtemps le cabinet personnel de Nicolas Flamel. Il s’y réfugiait pour échapper aux parents d’élèves, aux agents du Ministère, aux réunions professorales et même à sa femme Pernelle, quand il souhaitait boire un verre de nectar en cachette. Le bibliothécaire en a trouvé l’accès après le départ de Flamel et l’a remployé comme pièce pour la consultation des archives journalistiques. Hermione est la première élève anglaise à y pénétrer dans le chapitre « Cette bibliothèque n’est pas assez grande pour nous deux« . Pour y accéder, il faut toucher de sa baguette une certaine brique et prononcer la formule consacrée : « Quand l’alchimiste Nicolas vit à Paris, sa cave est à Saint-Jacques-de-la-Boucherie ; quand le professeur Flamel vient à Beauxbâtons, c’est dans cette salle qu’il cache ses flacons ! »

Informatisation de la bibliothèque :
En 1992, un étudiant stagiaire du Ministère de l’Éducation, ayant fait des études d’informatiques moldues, fut envoyé à Beauxbâtons. Il décida le Bibliothécaire à informatiser les collections d’ouvrages et à automatiser un certain nombre de fonctions en utilisant l’arithmancie. Un jeune élève de 4e, Titus Hamory, assista avec grand intérêt à la programmation du système et finit par assister le stagiaire, puis le bibliothécaire, dans leurs tâches.
L’informatisation des collections permet de faire des recherches croisées, de savoir où chaque livre est rangé, de connaître toutes les informations liées à chaque ouvrage : date de parution, date d’entrée à Beauxbâtons, cote, matière concernée, mots-clés… Il permet également de faire venir et de ranger directement des livres (par les sorts libris orientatio et hattaplasse), de gérer les prêts d’ouvrages, de faire des sorties papier des inventaires…

Accès restreint :
Contrairement à Hogwarts, il n’y a pas de réserve interdite à la bibliothèque de Beauxbâtons. Certains livres sont cependant fichés dans la base du Bibliothécaire et il n’est pas possible de les consulter (et même de les sortir de leurs rayonnages) sans motiver sa demande.

Laisser un commentaire