Architecture et jardins

L’entrée de l’Académie
On pénètre dans l’Académie de Beauxbâtons par un grand portail en fer forgé, surmonté de  l’écusson de l’Académie : sur un fond d’azur, deux baguettes d’or croisées donnant naissance à six étoiles d’or également. La devise qui le surmonte n’est plus lisible, mais Hermione nous apprend, dans le chapitre Dépaysement, qu’elle est rédigée ainsi : « Dua Basta. Pro Gloria Unus, Alter Pro Honore« , « Deux baguettes. La première pour la Gloire, la seconde pour l’Honneur ». Elle fait référence à la tradition de duellistes de Beauxbâtons.

Plan des jardins de Beauxbâtons

Après avoir passé l’entrée, on traverse de grands jardins, dont le premier est un riant parc à la française, avec ses canaux, ses fontaines, ses allées ratissées et ses parterres bien ordonnés de fleurs et de buis soigneusement taillés. Des serres sont visibles sur la gauche. A droite, il y a un amphithéâtre de pierre à ciel ouvert, flanqué de part et d’autres de jeux d’eau en cascade et en fontaine. Ceux-ci doivent receler quelque particularités, car les visiteurs de passage sont facilement hypnotisés par le son cristallin qu’ils produisent…

Après le jardin français, il y a un verger dont l’entretien est visiblement magique : les fruits y sont tout bonnement énormes. Une tonnelle, couverte de vigne, est placée au centre du verger. C’est l’endroit parfait pour un rendez-vous amoureux !

Les batiments
Quelques mètres plus loin, une large allée sablée, bordée de chaque coté par une file de chênes centenaires, part sur la gauche. Elle mène aux bâtiments de l’Académie proprement dits. Ceux-ci sont tout à fait remarquables, et principalement par leur éclectisme.  Agnès de France a fait réaliser un premier corps de bâtiment d’influence byzantine ; c’est désormais le corps de droite. Il est recouvert de mosaïques à fond d’or représentant des personnages, des animaux fantastiques et des scènes de duel..

Le corps central actuel, construit au XVIe siècle  ©Violette/La Ligue

Au XVIe siècle, on accole à angle droit de ce premier bâtiment une extension, qui devient le corps central ; cette partie présente le style maniériste de la Renaissance française. Il est ponctué de colonnes cannelées et surmonté d’un fronton classique sculpté, où flotte le drapeau français. Sa façade est ornée de médaillons et de statues dans des niches, qui sont tout aussi animées que les tableaux d’Hogwarts. La partie centrale de l’édifice est occupée par un porche monumental, qui s’ouvre sur un second jardin situé derrière l’hôtel. Le porche occupe un large espace, voûté de faux caissons sculptés et ouvert à gauche et à droite sur deux beaux escaliers aux marches alternativement blanches et noires.

Les deux escaliers se rejoignent sur le palier du premier étage, couvert d’un grand dôme de métal ajouré qui culmine quinze mètres au-dessus et est absolument invisible de l’extérieur (c’est dû à un sort, dont le but est de préserver l’harmonie de la façade extérieure). C’est à cet endroit que se trouvait le fameux dôme qui fut réduit en poussière par Von Dresden lors de son combat contre Flamel, en 1870.

Construite en 1874, la grande coupole de Beauxbâtons couvre une surface de près de 120m². On l’appelle Nouveau Vestibule ou Grand Hall, pour le différencier de l’élévation précédente. L’architecte Marie-Adrien Boullée, petit-fils de Etienne-Louis Boullée, en a fait un chef d’œuvre tant technique que décoratif. Les murs sont ornés de vitraux multicolores, le sol est dallé des mêmes pierres lisses et blanches veinées de bleu sombre comme celles qui recouvrent le canal principal dans le jardin. De nombreuses statues décorent l’endroit, dont certaines sont franchement espiègles ! Seamus en fait les frais dans le chapitre L’étrange Académie de Beauxbâtons. Le Nouveau Vestibule s’ouvre à droite et à gauche sur de vastes couloirs, et sur un escalier en fer forgé à son extrémité.

Les jardins arrières et l’armurerie
Les jardins se poursuivent de l’autre côté du porche au milieu de deux autres corps de batiment. Ils descendent en pente douce vers un vaste plan d’eau sur la droite. Sur la gauche, une allée boisée mène à la forêt. Les deux batiments sont prolongés de promontoires qui dominent les jardins. Sur celui au nord, se trouve l’armurerie de Beauxbâtons.

Les jardins sud
Ils sont occupés essentiellement par des plantations : jardins de curé, herbes aromatiques, potager… et sont bordés par les serres d’un côté et par quatre fontaines de l’autre. On y trouve également un jardin zen, dernière obsession des nains de jardins, dont l’accès est interdit au commun des élèves.

Achille Ublistane, l’un des rares élèves autorisés dans le jardin zen, du fait de ses ascendances japonaises

Retour à l’Académie Beauxbâtons