Enlèvement des enfants nés-moldus

Entre le XVe et le XVIIe siècle est pratiqué en France l’enlèvement systématique des enfants nés-moldus ayant le don de sorcellerie. Cette pratique est pensée, mise en œuvre, puis gérée par Nicolas Flamel, directeur de l’Académie Beauxbâtons.

Antécédents historiques :
Au cours du Moyen-Age, principalement en zones urbaines ou semi-urbaines, les sorciers ont constaté de nombreux cas d’enfants nés-moldus rejetés par leurs familles, suite à des manifestations de magie spontanée. Effrayées par ce « comportement diabolique », ces familles confiaient souvent leur enfant à l’Église afin qu’elle l’exorcise et en chasse le démon. Plusieurs décès ont été déplorés suite à ces maltraitances, et un certain nombre d’enfants en ont gardé de graves séquelles psychologiques.

Le rôle de Nicolas Flamel :
Inquiété par la parution, en 1486, du Marteau des sorcières (malleus maleficarum) des inquisiteurs Henri Institoris et Jacques Sprenger, et par le début de la chasse aux sorcières, Nicolas Flamel met en place une escouade de sorciers chargés de repérer les enfants sorciers et les manifestations de magie spontanée.
Le rôle de cette escouade était de simuler le décès de l’enfant devant témoins, puis de l’envoyer dans une famille d’accueil sorcière ou dans un pensionnat, créé à cet effet à Tréhorenteuc-du-Val-Sans-Retour au milieu du XVIe siècle.

Au XVIIe siècle, les actions de Flamel ont conduit à des tensions avec le Ministère des Affaires Intérieures nouvellement crée, qui entendait reprendre l’escouade dans ses services, ce à quoi Nicolas Flamel était opposé.

On a souvent reproché au directeur de Beauxbâtons le systématisme de sa démarche, enlevant parfois des enfants à des familles, certes moldues, mais aimantes. Quoi qu’il en soit, l’escouade de Flamel a probablement sauvé des centaines de nés-moldus entre 1486 et 1699, date de la dissolution de l’escouade.

Parmi ces enfants :

  • Briag Otéane, un fils de marin-pécheur, qui devint le premier d’une longue lignée de sorciers voyageurs ;
  • Pierre Flamel, qui devint le fils adoptif de Nicolas et Pernelle Flamel ;
  • Cécile « Nausicaa » Tridan, qui fonda un vaste réseau de commerces dans le Sud de la France ;
  • Jan Volauvent et Tomaso Piéhellé, qui reçurent leurs noms de famille au pensionnat où l’on découvrit leur don pour le vol et qui devinrent par la suite de grands joueurs de Quidditch

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